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Pourquoi utiliser la satire?
► POURQUOI? La satire veut provoquer pour faire réagir et réfléchir, susciter le débat, faire avancer les choses. L’auteur veut convaincre (en faisant appel à la raison) et persuader (en faisant appel aux sentiments) ses lecteurs. Il s’agit de donner une leçon morale et de contribuer à corriger les travers critiqués.
Qui est le père de la satire?
S’inspirant avant tout de Lucilius ( II e siècle av. J. -C. ), Horace renouvelle pourtant le genre dont il limite la crudité et exclut la satire politique, trop délicate dans la période troublée de la fin des guerres civiles. Les Satires sont imitées en latin dès l’Antiquité par Perse et Juvénal, puis au Moyen Âge.
C’est quoi un texte satirique?
Une satire est un écrit dont la manière d’être est une critique de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l’intention de provoquer, prévenir un changement ou de porter à réfléchir.
Quelle est la définition de la satire?
Définition. C’est le fait de critiquer en se moquant. La satire dénonce les travers, les défauts (d’un fait de société, de l’homme…) pour faire changer les choses ou au moins faire réagir et réfléchir.
Quelle est la paternité de la satire?
On peut notamment lire le Margitès attribué à Homère, parodie de l’épopée, ou bien le portrait de Socrate dans Les Nuées d’Aristophane (v. 218-234), qui n’a rien à envier aux portraits satiriques de l’époque républicaine. Cependant, on attribue la paternité de la satire au poète grec Archiloque de Paros.
Quelle est la forme littéraire de la satire?
Pendant la période médiévale, la satire est représentée par le genre de la sotie, farce allégorique et bouffonne (notons que la sotie est une forme littéraire datée, appartenant en propre au Moyen ge). Les soties mettent en scène un peuple imaginaire et grotesque, celui des sots, miroir carnavalesque de la société médiévale.
Comment est reléguée la satire dans l’écriture?
Si elle semble reléguée dans la seule tonalité de l’écriture, la satire est d’une certaine façon au centre de l’écriture du XVIIe siècle qui aura fait son credo de la formule du dramaturge latin : castigat ridendo mores (« elle fait rire pour corriger les mœurs »).